Apr 16, 2008

Rigoletto Prelude



Lorsque je m'étais lancée, naguère, dans ma pléthorique série de billets autour des Pêcheurs de Perles, je ne me doutais pas du succès que cette section de ce blog remporterait. Pleine d'enthousiasme, je me lance donc dans pareille entreprise mais avec cette fois-ci, un opéra si connu que la simple tache de vouloir s'en entretenir sans paraître redondant apparaît comme pure folie.
Pourquoi vouloir en effet, s'ajouter ainsi à l'infinité de pages web concernant l'un des piliers de la trilogie de Verdi, Rigoletto?

Parce que cet opéra est magique, rien de moins.

Il est de bon ton, ces temps, parmi les amateurs d'opéra, de fustiger les opéras populaires. Rien ne vaut des livrets intelligents (Berg, Janacek, Stravinsky...) ou tout du moins une musique "évoluée" (Tchaïkovski, Wagner, Strauss...).
Comment le baroque et Mozart échappent à cet autodafé élististe est un des grands mystères de ce siècle.

Toujours est-il que quiconque ose aujourd'hui avouer que Rigoletto recèle de qualités profondes n'est perçu que comme un vil manant inculte.
Alors soit. J'en suis.
Et pour le prouver, j'entame une série de billets sur cet opéra.


When I started my series of posts about Les Pêcheurs de Perles, I wasn't expecting that this section of the blog would be so successful. So, full of enthusiasm, I intend to start another series but this time with an opera so famous, thinking of not being redundant can be seen as presumptuous, at best.
Why add anything to the zillion web pages already existing about Rigoletto?

Simply because this opera is magical, nothing less.

It is indeed trendy these days, among opera goers, to despise popular operas. After all, there's nothing like an intelligent libretto (Berg, Janacek, Stravinsky...) or at least an evolved score (Tchaïkovski, Wagner, Strauss...). How on Earth are baroque and mozartian operas spare that rejection is one of the great mysteries of the XXIth century.

Anybody who's foolish enough to admit that Rigoletto is full of qualities is somehow seen as barbaric and tasteless. So be it. I am one of those ignorant barbarians.
And to prove it, I'm starting a series about this opera.


2 comments:

Anonymous said...

Bravo!! In my mind a nearly perfectly constructed opera. You know the ending, but when it comes you stop breathing along with the rest of the audience. The final scream by Rigoletto is as devastating as the knifing in Tosca.

Extatic said...

Thanks for the support!